J’aimerai insister sur les chantiers qui restent encore à accomplir entre nous en matière fiscale : la ratification avant fin 2019 de l’assistance administrative mutuelle fiscale, ainsi que la correction de trois régimes fiscaux préférentiels : les zones franches d’exportation, les entreprises exportatrices et Casablanca Finance City.” L’intervention du commissaire européen aux Affaires économiques, Pierre Moscovici, le 3 mai lors des Assises de la fiscalité, est dans la droite ligne de la décision de l’Union européenne (UE). En effet, deux mois plus tôt, l’institution avait maintenu le Maroc sur la liste grise des paradis fiscaux. Le conseil européen juge que les régimes fiscaux spéciaux sont “dommageables” pour l’économie du Vieux continent. Parmi les cibles de l’UE, les avantages fiscaux octroyés aux entreprises ayant le statut CFC. En effet, la place financière marocaine est accusée de concurrence déloyale et d’entrave aux…