Lors d’une présentation qui a duré plus d’une heure et demie, Saad Eddine El Othmani, fier d’appartenir à « un Maroc qui se développe très vite » a félicité son gouvernement pour le travail fourni durant les deux premières années du mandat.
El Othmani a affirmé qu’à mi-mandat, le gouvernement a « réalisé des chantiers, promulgué des législations qui bloquaient depuis des années, tout en lançant plusieurs réformes ». Des réformes que le chef du gouvernement a promis de poursuivre dans plusieurs secteurs. El Othmani a également souligné que les prochaines années seront celles de la mise en oeuvre de plusieurs lois.
Conscient que le bilan de l’action de l’exécutif sera longuement discuté durant les deux prochaines semaines au sein du parlement, il a précisé que des données chiffrées seront rendues publiques dans les prochains jours pour permettre aux citoyens marocains de constituer une image « plus claire » sur les « réalisations » du gouvernement pendant cette période, compte tenu du contexte actuel.
Saad Eddine El Othmani n’a pas conclu son intervention sans évoquer le « bond en avant » du Maroc au niveau du classement Doing business. Alors que le Royaume a gagné 9 places pour devenir 60e, il promet que le bon état de santé de l’économie marocaine et le climat des affaires permettra au Maroc de gagner « 4 à 5 places » lors du prochain classement. Dans le même sens, le chef du gouvernement a loué les efforts fournis dans la lutte contre la corruption. Il se justifie en avançant qu’au niveau de l’indice de perception de la corruption, le Royaume a enregistré un progrès de 17 places, passant de la 90e place en 2016 à la 73e en 2018.
