Amzazi veut reprendre le dialogue avec les enseignants-cadres le 10 mai

Le ministre de l'Education nationale, Saïd Amzazi, a proposé la date du 10 mai pour la reprise du dialogue avec les syndicats les plus représentatifs et les représentants des enseignants-cadres des Académies régionales de l’éducation et de la formation (AREF).

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Saïd Amzazi, ministre de l'éducation Crédit: DR

Comme annoncé par TelQuel en début de semaine, une réunion devrait se tenir dans les prochains jours entre le ministre de l’Education nationale, Saïd Amzazi, et les enseignants-cadres des Académies régionales de l’éducation et de la formation (AREF). L’objectif de la réunion du 10 mai est de “créer un climat de sérénité pour les familles et les élèves et entamer le rattrapage du temps scolaire, qui était l’une de nos priorités”, a déclaré le ministre à la MAP, en marge d’une visite, dans des établissements scolaires à Sefrou, le jeudi 2 mai.

Ce dialogue, a-t-il poursuivi, “sera certainement fructueux et responsable et contribuera au développement de cette relation de confiance et de bonne foi entre le ministère et les enseignants-cadres des AREF”.

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Le 29 avril, Saïd Amzazi énumérait à TelQuel les objectifs de cette rencontre: “Améliorer l’offre du gouvernement dans le cadre du statut des cadres des académies, sécuriser le recrutement régional, le favoriser et le développer davantage, notamment en le cadrant par un texte de décret”. Ce décret devra, selon la même source, “offrir une garantie supplémentaire aux enseignants”.

Amzazi a tenu à souligner que cette mesure est prise “dans le respect des résultats de la réunion du 13 avril dernier au cours de laquelle le gouvernement s’est engagé à suspendre toutes les mesures administratives en cas du retour des enseignants-cadres des AREF aux classes”. 

Cet engagement a été respecté des deux côtés. Toutes ces mesures ont été suspendues, les salaires versés, et le plus important est la poursuite du dialogue”, a indiqué le ministre, ajoutant que ces enseignants ont regagné, lundi, leurs établissements.

Aucun enseignant n’a été sanctionné au moment de la reprise des cours. Une information confirmée par Khadija El Bekkaye, membre de la Coordination nationale des Enseignants contraints à contracter. Dans une déclaration à TelQuel, elle confie que “pour l’instant, nous n’avons enregistré aucun incident”. En outre, “les directeurs n’ont pas exigé aux enseignants de signer les lettres de reprise de service”, et “aucune sanction administrative n’a été enregistrée à l’encontre des enseignants”. 

Lors du prochain round de négociation, nous proposerons au ministre, à défaut de mieux, d’affilier l’ensemble des enseignants concernés au statut général de la fonction publique, tout en réservant la gestion administrative aux académies”, nous confie Khadija El Bakkaye. “Cette solution préservera les intérêts des deux parties, mais surtout de l’élève et de l’école publique”, a-t-elle ajouté. Pour Saïd Amzazi, “il n’y aura pas de retour à la grève”.