Le gouvernement réagit au sit-in nocturne des enseignants contractuels dispersé dans la nuit du 24 au 25 avril par les forces de l’ordre. A l’occasion d’une conférence de presse tenue ce jeudi à l’issue du Conseil du gouvernement, le porte-parole de l’Exécutif a d’abord tenu à réaffirmer que le “droit de grève est garanti”, tout en précisant que “la violation de ce droit par l’occupation de l’espace public est illégale”.
“Les autorités ont demandé à travers des haut-parleurs la dispersion de cette manifestation”, a rappelé Mustapha El Khalfi. Le ministre a ensuite affirmé que si des droits n’ont pas été respectés lors de l’intervention des forces de l’ordre, les éventuels plaignants peuvent s’adresser “à des instances chargées de la protection des droits de l’Homme comme le Conseil national des droits de l’Homme”.
Pour rappel c’est à l’aide de canons à eau que les forces de l’ordre ont dispersé le rassemblement. Une intervention à l’issue de laquelle plus de soixante personnes ont été blessées.
Parmi elles, le père d’une enseignante gréviste. L’homme, originaire de Safi, souffrirait de fractures au niveau du visage, de la main et du torse. Il aurait perdu connaissance lors du mouvement de foule provoqué par l’intervention des forces de l’ordre, indique une source syndicale.