Démission collective de 300 médecins dans la région de Tanger

Plus de 300 médecins du secteur public dans la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima ont présenté leur démission ce vendredi. Ils estiment que leurs conditions de travail ne répondent pas aux critères internationaux. Pour le ministère de tutelle, ces démissions sont “illégales”.  

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Image d'illustration Crédit: Reda Anouar

Nouvel épisode dans le bras de fer entre les médecins et le gouvernement.  Ce vendredi, 305 médecins du secteur public de la région Tanger-Tétouan- Al Hoceima (TTAH) ont présenté une démission collective au directeur régional du ministère de la Santé. Ces derniers estiment que leurs conditions de travail “ne répondent pas aux critères appliqués à l’échelle mondiale et ne sont pas à la hauteur des attentes des citoyens”.

Dans le détail, 67 de ces médecins exercent à Tétouan, 66 à Al Hoceima, 57 à Tanger, 25 à Larache. Le reste exerce dans des petites villes et communes de la région. L’ensemble de ces médecins sont affiliés au syndicat indépendant des médecins du secteur public (SIMSP).

Contactée par TelQuel Arabi, une source au sein du ministère de la Santé estime que ces démissions sont “illégales”. Les démissions dans le secteur de la santé se font à titre individuel, et non collectif”, poursuit la même source.  Cet interlocuteur précise également que les démissions ne doivent pas être remises au directeur régional, mais au “ministre de la santé qui se réserve le droit de les accepter ou de les refuser”.

Ces démissions interviennent alors qu’un dialogue a été entamé, en début d’année entre le département d’Anas Doukkali et le SIMSP concernant l’amélioration des conditions de travail des médecins dans les différentes régions du Royaume.