Avec son téléfilm Ali Ya Ali, le réalisateur crée le débat et suscite l’admiration au Maroc comme ailleurs, à Shanghai ou à Helsinki. Deux prix et une mention spéciale décrochés récemment à Meknès au festival de fiction de télévision confirment la rage de vaincre de ce sculpteur de l’émotion. Comment traiter d’un sujet sensible sans tomber dans la sensiblerie ? C’est d’y aller avec fracas, en empruntant les mots qui dérangent, en appelant un autiste un autiste. Ce téléfilm est une frappe à mains nues, quoique l’approche se veuille poétique. “L’autisme…