L’artiste ose sa première peinture -un portrait- en 1950. Les chevaux et la fantasia n’interviennent que plus tard dans le parcours d’un artiste qui ne cesse de répéter : “Ceux qui affirment que je suis le peintre des chevaux ne connaissent rien à ma peinture.” Et pour cause… Hassan El Glaoui aime la beauté. Celle du bidet et de sa barde qui lui collent au postérieur, et pas uniquement. Il est le laudateur de la grâce féminine, de sa plastique aussi interne qu’externe. Il exécute avec ferveur des portraits de femmes qu’il connaît et qu’il frappe d’exclusive.
On y croise des fées et des méfaits. Mais le cœur y est, aérien et sans ambages. Dans cette exposition-rétrospective menée par Touria -sa fille à qui nous devons le 1-54 Marrakech, New…Hassan El Glaoui est l’épilogue d’une génération qui a vu s’émanciper d’autres