La diplomatie marocaine veut mettre les choses au clair. Dans un communiqué diffusé ce 16 mars, le ministère des Affaires étrangères affirme « se tenir à une attitude de non-ingérence par rapport aux récents développements en Algérie » et précise s’être abstenu « de tout commentaire à ce sujet ». Dans cette communication, la département de Nasser Bourita assure « qu’aucune déclaration n’a été faite à aucun média, de manière formelle ou officieuse ».
Alors que certains médias évoquent une implication marocaine dans les évènements en Algérie, le ministère des Affaires étrangères indique que le « Maroc n’a ni à se mêler des développements internes que connaît l’Algérie, ni à les commenter de quelque manière que ce soit ». Le Royaume indique également n’avoir mené aucune coordination « avec Paris, ni avec aucun autre pays d’Europe ou d’ailleurs, à ce sujet ».
Cette communication intervient après la publication d’articles affirmant que le Maroc accueille « une base […]pour dévier les manifestations en cours pour la destruction de l’Algérie ». Les mêmes articles, citant un analyste iranien nommé Mohamed Sadeg El Hosseini, relaient également qu’ «un centre des opérations a été créé dans la ville marocaine de Rabat pour gérer la «révolution» en Algérie » dans lequel travailleraient des agents du renseignement marocains et américains.