A Ouiziren, douar oublié au pied du Haut-Atlas, on se morfond dans la monotonie d’une existence pauvre et on rêve de cet imprévu miraculeux qui permettrait de sortir de la misère, de la sécheresse et d’une frugalité contrainte. H’mad Imeghri a laissé en friche la terre de ses ancêtres, devenue caillouteuse, et s’est fait épicier. Il s’ennuie. “La vie de ma mère, moi je suis fait pour vivre en ville, parmi…