Quelques jours après la publication de la Loi de Finances 2019 au Bulletin Officiel, la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) se félicitait déjà des concessions qu’elle a pu obtenir de la part du gouvernement. Parmi celles-ci, la marche arrière sur la non-déductibilité fiscale de tout paiement en espèces. Proposée dans la première mouture du Projet de Loi de finances (PLF), cette disposition se fixait comme objectif de contraindre les entreprises à régler toutes leurs transactions avec les fournisseurs par “chèque barré non endossable, effet de commerce, moyen magnétique de paiement, virement bancaire, procédé électronique ou par compensation”. Lors d’une conférence de presse tenue, le 24 décembre dernier, par l’organisation patronale, le président de la commission de la fiscalité et du régime de change, Mohamed Hdid, a ainsi rappelé que la CGEM a pu négocier un abaissement du montant maximum du règlement…