La liste des médicaments concernés par la révision des prix de vente s’élargit. Après la baisse de prix de 11 médicaments le 7 février dernier, le ministère de la Santé a annoncé le 21 février la révision des prix de 319 médicaments, profitant des nouvelles mesures fiscales introduites par la loi de finances pour l’année budgétaire 2019.
En fait, cette loi prévoit l’exonération avec droit à déduction et à l’importation des médicaments destinés au traitement de la méningite et de certains médicaments dont le prix-usine avant taxe dépasse 588 dirhams (ou plus de 962 dirhams en prix de vente public).
Cette nouvelle baisse concerne des médicaments utilisés dans le traitement de maladies coûteuses, dont les antibiotiques, les traitements pour anémie, hémorragie et épilepsie, ainsi que pour la sclérose en plaques et la polyarthrite, précise un communiqué du ministère.
Selon la même source, cette démarche s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la politique nationale du médicament destinée à faciliter l’accès des citoyens aux médicaments et à alléger le fardeau des dépenses de couverture médicale. Elle s’inscrit également dans la lignée de la politique du médicament ayant pour objectif de favoriser un accès équitable à des traitements de qualité pour des prix convenables.
Le ministère a également fait part de sa détermination à encourager l’industrie pharmaceutique locale et à œuvrer pour le renforcement des capacités nationales en la matière. L’objectif ? Inscrire davantage de médicaments sur la liste des traitements remboursables par les caisses d’assurance maladie.
Pour rappel, le ministre de la Santé, Anass Doukkali, a tenu le 19 février une réunion avec les représentants de trois associations d’industriels pharmaceutiques, notamment pour discuter des prix des médicaments, des marges bénéficiaires et de l’attractivité des investissements dans le secteur des médicaments.