Pour Ahmed Assid, le ver est dans le fruit. Le PJD, parti au pouvoir depuis 2011, utilise les mécanismes démocratiques pour essaimer au sein des institutions. Muni d’un logiciel prônant la propagation douce et évitant autant que faire se peut la confrontation avec l’Etat, le parti de la lampe, selon l’intellectuel, utilise son maillage territorial, fort de plus de 50.000 associations, pour diffuser son idéologie à une large échelle et asseoir son hégémonie alimentée par la masse critique de ses ouailles. Si la déferlante pjdiste semble gagner du terrain sans buter sur une quelconque résistance, c’est en raison, d’après Assid, de la léthargie des autres partis politiques, du manque de dynamisme de la société civile et de l’abandon acté du réformisme sociétal qui avaient caractérisé les premières…