Du nouveau sur l’état de santé de Nasser Zafzafi. Dans un communiqué diffusé ce 31 janvier, le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) affirme avoir dépêché une délégation, suite à une décision de sa présidente Amina Bouayach, pour s’informer de l’état de santé et du dossier médical du leader du Hirak. Cette délégation était composée de trois personnes parmi lesquelles un médecin légiste.
Lors de son déplacement à la prison d’Oukacha, cette délégation s’est entretenue avec l’administration de l’établissement pénitentiaire, les deux médecins de la prison, ainsi que Nasser Zafzafi. Elle a également pu examiner le leader du mouvement de contestation du Rif et consulter son dossier médical. Dans son communiqué le CNDH revient sur les évènements du 26 septembre, date de l’hospitalisation de Zafzafi, et affirme que ce dernier a subi rois examens radiologiques et sept examens médicaux de différentes spécialités, réalisés par des médecins spécialistes du CHU Ibn Rochd de Casablanca.
Selon le rapport du médecin légiste mandaté par le CNDH, l’état de santé de la figure de proue du Hirak « ne suscite aucune inquiétude ». Il suggère également à l’administration pénitentiaire de procéder aux examens complémentaires annoncés suite à l’examen de Nasser Zafzafi le 26 janvier.
Pour rappel, l’état de santé du leader du Hirak avait fait l’objet d’un imbroglio entre l’administration pénitentiaire et le père du détenu, Ahmed Zafzafi . Ce dernier affirmait que son fils souffrirait d’une paralysie partielle consécutive à un AVC tandis que la DGAPR assurait, quant à elle, détenir des vidéos qui montrent le leader du Hirak « casser un bureau à la main », ce dont il serait incapable en cas de paralysie.
Dans son communiqué, le CNDH indique également qu’il publiera son rapport avec ses observations sur le procès du Hirak après le prononcé du verdict par la Cour d’appel de Casablanca.