J’ai laissé le silence s’installer, j’ai effacé mes tablettes, j’ai mis de côté mes appréhensions et j’ai regardé ces toiles, une à une, comme s’il s’agissait de versets”. Ainsi Kamel Daoud commence-t-il sa “nuit sacrée” au musée Picasso. Sacrée, car son accomplissement se fait dans l’écrit, car il s’agit d’une “halte dans ce voyage à travers les cieux des sens”, à la rencontre de cet érotisme qu’il considère comme “une clef dans [sa] vision…