Selon les premiers éléments de l’enquête, les deux suspects âgés de 18 et 25 ans, – un ancien détenu dans le cadre de la loi antiterroriste et un étudiant à la faculté de la Chariâ – , auraient entretenu des liens avec d’autres éléments terroristes, arrêtés en juillet 2018 à Fès et à Safi, avec lesquels ils se seraient coordonnés pour tenter d’obtenir des armes à feu et commettre des opérations terroristes contre des « cibles sensibles » dans le Royaume, indique le BCIJ dans un communiqué.
Les prévenus, ajoute la même source, auraient eu d’intenses contacts avec des partisans de Daech en dehors du Maroc, en vue de bénéficier de leur expertise dans le domaine de la fabrication d’engins explosifs et de poisons, en préparation à l’exécution de leurs projets terroristes dans le Royaume, ajoute la même source.
Les deux mis en cause ont été placés en garde à vue à la disposition de l’enquête menée sous la supervision du parquet chargé des affaires de terrorisme.
(Avec MAP)