Djellaba bleue brodée et chèche blanc, Idir contemple l’immensité du désert à 30 km de Zagora. Il a couché sa moto, une ancienne Vespa, contre un arbre rachitique. Et arpente l’erg en quête d’éclats de météorites. “Je suis devenu chercheur de météorites il y a une quinzaine d’années. Avant j’étais berger nomade, explique-t-il, scrutant une pierre avec sa loupe. C’est devenu une addiction”. Les fragments de météorites qu’il trouve, Idir les vend à des commerçants ou à d’autres intermédiaires. “C’est un travail difficile et aléatoire. Tantôt fructueux, tantôt âpre. Je passe parfois de longs mois sans rien découvrir”, résume-t-il. “J’achète et revends en période de vaches maigres”.
Au Maroc, une vraie frénésie s’est emparée des chercheurs de ces bouts de roches. Le sud…Un gramme de « black beauty » peut s’écouler jusqu’à 1000 euros !
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