Un épilogue pour le feuilleton de l’affaire Thomas Gallay ? Ce citoyen français, qui purge actuellement une peine de quatre ans de prison à Salé pour ses liens avec un réseau terroriste, sera transféré en France, suite à une demande du président Emmanuel Macron aux autorités marocaines, annonce le ministère de la Justice dans un communiqué relayé par l’agence de presse MAP.
Dans cette communication, le département de Mohamed Aujjar souligne que « l’approbation par le Maroc de la demande de transfèrement du ressortissant français est intervenue après que toutes les conditions prévues par la loi ont été remplies, et ce, conformément aux dispositions légales nationales régissant la coopération judiciaire avec les pays étrangers, ainsi qu’au terme d’une application fluide des dispositions de la convention judiciaire bilatérale conclue en la matière entre le Royaume du Maroc et la République française ». Thomas Gallay devrait donc purger le reste de sa peine en France.
Incarcéré à la prison de Salé depuis son interpellation à Essaouira en février 2016, il avait été condamné en juillet 2016 à six ans de prison, avant que sa peine ne soit réduite à quatre ans en mars 2017, en appel. Thomas Gallay a été condamné pour ses liens avec une cellule terroriste composée de neuf individus qui se préparait « à commettre des crimes dangereux pour la sécurité et l’ordre public » rappelle le ministère de la Justice.
Les investigations menées par les autorités avaient révélé que le citoyen français « avait mis à la disposition de ‘l’émir’ de ce réseau terroriste ses compétences scientifiques en informatique en vue de mettre au point et arranger des enregistrements et des vidéos de promotion de plans terroristes, analogues à ceux utilisés par l’organisation terroriste Daech ». Des vidéos de cette nature avaient été retrouvées à son domicile.
En août 2018, Emmanuel Macron avait reçu la mère de Thomas Gallay alors qu’il se trouvait en vacances au Fort de Brégançon. A l’issue de cet entretien, Beatrice Gallay avait assuré que le président français s’était engagé à s’occuper « personnellement » du cas de son fils.
Avec MAP
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