Seuls trois malades sont encore hospitalisés», a déclaré à l’AFP le Dr Djamel Fourar, le directeur de la Prévention au ministère de la Santé en Algérie. «Le cycle de l’épidémie touche à sa fin (…) tous les indicateurs disent que c’est la fin», a-t-il affirmé.
Depuis la réapparition de la maladie le 7 août, après 22 ans d’absence en Algérie, 98 cas confirmés de choléra ont été recensés, a précisé lundi le Dr Fourar, soit 24 cas supplémentaires depuis le 1er septembre.
Dimanche, après cinq jours sans confirmation de nouveau cas, le vibrion responsable du choléra a été détecté chez un nouveau patient à Blida, la région la plus touchée, située à une cinquantaine de km au sud d’Alger, a-t-il expliqué.
Un cas a aussi été enregistré ces derniers jours pour la première fois à Oran, deuxième ville d’Algérie à 400 km à l’ouest de la capitale, mais le malade n’a pas été contaminé dans cette région, a assuré le Dr Fourar, sans préciser quand ce nouveau cas avait été découvert. Une enquête épidémiologique est en cours pour connaître l’origine de la contamination de ce patient, a-t-il indiqué.
La région d’Oran a jusqu’ici été épargnée par l’épidémie qui a touché essentiellement la région de Blida et celles limitrophes de Tipaza et Alger, ainsi que, de façon très marginale, trois autres régions alentour.
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) estime que la durée d’incubation du choléra peut aller jusqu’à cinq jours, mais que le vibrion responsable de la maladie peut rester présent jusqu’à 10 jours chez des porteurs sains.
Le choléra est une infection diarrhéique aiguë provoquée par l’ingestion d’aliments ou d’eau contaminés. Elle est facile à traiter par réhydratation notamment, mais peut tuer en quelques heures faute de traitement.
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