Après la diffusion sur les réseaux sociaux de vidéos où des pèlerins affirment avoir été « laissés à l’abandon » et que d’autres fidèles « se sont perdus » durant le Hajj 1439, le ministère des Habous et des Affaires islamiques réagit. « À la fin du deuxième jour du Tachriq, aucun pèlerin n’est reporté manquant. L’ensemble des pèlerins ont accompli leurs rites ou sont sur le point d’achever le dernier d’entre eux, à savoir Tawaf al-ifada, après que plus de la moitié des pèlerins ont quitté Mina vers la Mecque », réplique le ministère d’Ahmed Taoufik dans un communiqué daté du 23 août et relayé par la MAP.
Aussi, en plus des « personnes perdues », dans ces vidéos publiées le 23 août sur YouTube les pèlerins marocains se plaignent de « l’absence d’encadrement de la part des responsables de la délégation marocaine », de « repas froids » et de « manque de transports »
Le ministère affirme aussi que certains des témoignages critiquant les conditions de vie des Marocains dans les lieux saints, sont « des mensonges proférés les années passées, comme le prouvent les numéros de bureaux (75 et 80) apparus dans des extraits filmés, alors que les numéros des bureaux de la délégation officielle de cette année se situent entre le 105 et le 112 ». Une information que TelQuel n’a pas pu vérifier, puisque l’ensemble des vidéos visionnées par nos soins mettent en scène les pèlerins à l’intérieur des tentes.
Pour ce qui est des faits survenus cette année, comme le retard des bus pour la descente des pèlerins à Arafat, le département de Ahmed Taoufik explique que « la délégation marocaine a multiplié les communications téléphoniques avec les parties concernées en vue de pallier le manque en bus malgré les grands efforts déployés par la délégation en la matière, et qui consistent en la conclusion d’un contrat avec les parties compétentes pour fournir des bus supplémentaires ». La même source ajoute que « le transfert des pèlerins a pris fin à 1 heure du matin ». Un horaire jugé « normal, sachant que de nombreux pèlerins issus d’autres pays ont souffert de retards plus importants ».
Le ministère ajoute qu’un déjeuner « non convenable » a été offert à Mina, le 23 août, et que « la délégation marocaine est intervenue pour faire remplacer ce repas, sachant qu’aucune délégation administrative ou sanitaire n’est autorisée à intervenir dans les lieux saints ». Et de poursuivre : « Malgré cela, le ministre marocain a contacté son homologue saoudien au sujet de ces questions, notamment l’encombrement à Mina et le retard des bus ».
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