Les Marocains en tête des immigrés pour motif économique

Les Marocains, aux côtés des Tunisiens et des ressortissants américains, sont en tête des immigrés arrivés en France pour motif économique, selon l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE).

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File d'attente devant la préfecture de Lyon (France) pour le renouvellement d'un titre de séjour. Crédit: AFP PHOTO / JEFF PACHOUD

Dans un rapport sur Le recrutement des travailleurs immigrés: France 2017, l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) indique que « sur un total de 258.900 immigrés ‘permanents’ entrés en France en 2016, 10,8% sont arrivés au titre de l’immigration économique, contre 38% au titre de l’immigration familiale. Les immigrés des pays extra-européens arrivant pour motif économique viennent essentiellement des États-Unis, du Maroc et de Tunisie’ ».

Les immigrés intra-européens sont originaires principalement du Portugal, de Grande Bretagne et d’Espagne, note l’Organisation basée à Paris.

La même source souligne que l’immigration familiale (38%) reste le principal canal de migration vers la France, soit 98.400 personnes. Viennent ensuite d’autres motifs d’arrivée tels que la libre-circulation au sein de l’Union européenne (33,6%, soit 86.900 personnes), travail (10,8%, soit 27.900 personnes), humanitaire (9%, soit 23 200 personnes) et enfin la catégorie « autres »(8,7%, soit 22.500 personnes).

S’agissant des titulaires d’un premier titre de séjour en France, le même rapport souligne que les Marocains et les Algériens représentent chacun environ 12%, suivis des Chinois et des Tunisiens (environ 7% chacun).

Concernant les immigrés « temporaires » – terme utilisé par l’OCDE -, la France en a accueilli 170.000 en 2016: 22.000 travailleurs (soit 24% du total des immigrés temporaires) et 71.000 étudiants (76% du total).

Comme le précise l’OCDE dans ses travaux, « un pourcentage appréciable des migrants temporaires change de statut et obtient le statut de résident de longue durée » à terme, notamment les étudiants dont beaucoup restent ensuite vivre et travailler dans les pays d’accueil. En clair, les étudiants passent souvent du flux « temporaire » au flux « permanent » – au titre de l’immigration économique – d’une année sur l’autre.

Selon la même source, la France a accueilli 351.900 personnes en 2016 (immigrés permanents et immigrés temporaires).

Avec MAP

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