De la fête et de l’errance, c’est ce que vous réserve la 23e édition du festival Jazz au Chellah, qui se tiendra du 12 au 16 septembre à Casablanca. C’est autour de la musique des peuples tziganes que la programmation de cette édition a été pensée. « La musique tzigane a fait une longue déambulation en partant de l’Inde du Nord vers l’Égypte, l’Europe de l’Est, la Grèce ou encore la Turquie. Et à chaque escale cette musique a donné naissance à de nouvelles sonorités », nous explique Aadel Saadani, directeur artistique du festival.
Au programme donc de cet événement, de la musique Klezmer (Turquie et Grèce), de la musique des Balkans (Europe de l’Est), du jazz manouche (France), du flamenco (Espagne) et même de la musique populaire de Finlande et de Norvège. Côté Marocain, c’est la Aïta qui sera à l’honneur avec Hafida El Hasnaouia & Oulad Bennaguida qui se produiront en ouverture du festival au côté du groupe hongrois Radia Zastava. Les deux formations feront également une déambulation dans la ville (de Bab El Had à la place Pietri).
La chanteuse amazighe Hadda Ouakki, montera sur scène le 13 septembre avec Igor Matkovic Quartet (Slovénie). Le concert de clôture réunira trois pays : Maroc, Mali et Hollande. Un dernier show réalisé par Barry, Cheikh Tidiane Seck quartet et Jan Wouter Oostenrijk quartet. L’intégralité du programme de Jazz au Chellah sera dévoilée prochainement.
Pour donner au festival une dimension « jazz en ville », chaque concert sera projeté sur grand écran, au niveau de la place Pietri, et au lendemain de sa tenue à partir de 20h30. Et, juste avant chaque projection, des cours de swing ouverts au public seront donnés sur la même place à partir de 17 heures. Pour s’y inscrire, il suffira de se rendre sur le site du festival.
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