Le taux de participation au scrutin du 12 août a été de 34,54%, a précisé le ministre sur la télévision publique ORTM. M. Keïta entrera en fonction le 4 septembre avec la lourde tâche de relancer l’accord de paix conclu en 2015 avec l’ex-rébellion à dominante touareg, dans un pays toujours confronté à la menace jihadiste malgré cinq années d’interventions militaires.
Avec ses 41,70% des suffrages récoltés au premier tour, IBK disposait d’une confortable avance sur Soumaïla Cissé, 68 ans, qui n’a été crédité que de 17,78% des voix et n’a pas su réunir l’opposition derrière sa bannière.
Soumaïla Cissé, largement battu en 2013 par IBK, s’est pourtant montré combatif jusqu’au bout, assurant qu’il rejetait à l’avance une partie des résultats, notamment ceux de « plusieurs localités du nord », caractérisés selon lui par « du bourrage d’urnes ».
Il a affirmé que la victoire lui était acquise si les résultats qu’il juge litigieux étaient écartés.
Le camp de M. Cissé a aussi accusé le 15 aout le pouvoir d’avoir détenu arbitrairement pendant trois jours, « torturé » et « maltraité » un membre de son équipe de communication, un technicien-monteur ivoirien.
Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a appelé « toutes les parties à conserver le calme jusqu’à la conclusion du processus électoral, (tout) en évitant les rhétoriques incendiaires ».
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