Les faits remontent au 31 juillet. Sur les vidéos de surveillance du Centre hospitalier Ibn Al Haytham (Laâyayda 1 ) de Salé on voit trois personnes devant l’entrée principale. A un moment, deux d’entre elles sortent des sabres et s’attaquent à une autre personne qui se tenait à côté de l’agent de sécurité de l’établissement.

Les deux agresseurs ont poursuivi leur cible à l’intérieur même du centre, provoquant la panique générale. Fuyant l’attaque, les patients – majoritairement des enfants et des personnes âgées – se sont précipités dans les salles d’examen pour trouver refuge, ou ont dû quitter les lieux.

Une source au sein du ministère de la Santé, citée par TelQuel Arabi évoque «un règlement de compte entre quatre personnes. L’une d’entre elles a tenté de se réfugier dans le centre».

Selon un communiqué de la DGSN publié ce vendredi 3 août l’un des agresseurs présumés a été arrêté par les autorités. La même source précise qu’il avait des «antécédents judiciaires multiples pour des crimes violents» avant d’indiquer que des «enquêtes intensives» sont menées  pour interpeller «ses deux complices qui ont été identifiés».

De son côté, le Bureau régional de l’Union nationale de la santé publique (UNSP) a dénoncé dans un communiqué ces événements «odieux». Le syndicat affilié à la FDT fustige aussi  «l’état d’insécurité dans les espaces de la santé». «Ces événements malheureux et récurrents causent des dommages psychologiques aux citoyens et au personnel de la santé», regrette l’UNSP qui appelle les autorités à «assumer leur responsabilité d’assurer la protection et la sécurité des cadres de la santé et les clients des établissements de santé à Salé, afin d’éviter la répétition de ces attaques».