Patchwork tentaculaire de communautés et de cultures, Los Angeles est une formidable fabrique de mythes contemporains, de tendances et de sensations fortes. On lui doit la Beat Generation autant que le surf ou le glamour hollywoodien. Terre promise des pionniers du XIXe siècle, la ville est vite devenue la Mecque du show-biz et du 7e art et, plus récemment, un nouvel eldorado pour arts urbains. C’est aujourd’hui une mégalopole mi-ange mi-démon aux ressources culturelles aussi étendues que son horizon urbain.
Depuis ses origines mexicaines à Olvera Street, dans un Downtown en pleine renaissance hipster, au quartier trendy de Melrose Avenue, à des dizaines de blocks de là ; des mythiques plages et « happy freaks » de Venice Beach jusqu’au nouveau quartier arty de Silver Lake, L.A. n’en finit pas de drainer de nouveaux explorateurs de territoires créatifs, d’arts de vivre alternatifs et de culture pop. éprouvée par les tensions raciales des années 1990, la ville a su se renouveler tout en gardant la tête dans les étoiles, l’obsession de la nouveauté et un optimisme fou. Alors que fiction et réalité se rejoignent souvent sans crier gare sous le soleil californien, dans l’état voisin du Nevada, la ville de Las Vegas joue délibérément la carte du faux authentique et de la frivolité débridée. Promesse de nuits blanches et néons hauts en couleur, Las Vegas est un extravagant îlot urbain dans le désert, et un contrepoint parfait à l’éclat du Golden State, limitrophe et sans limite. C’est dans ce Far West toujours tumultueux que débarque Karim Nabil par amour pour le cinéma, une femme et la culture West Coast. Dans ses bagages, le Casablancais compte alors déjà plus de dix ans dans l’industrie cinématographique entre Europe, Maghreb et Etats-Unis, mais c’est à L.A. qu’il a trouvé le lieu où vivre de ses passions pour la mise en scène et la production.
Un hôtel où poser ses valises ?
Très central, le Standard Hotel, avec sa piscine en altitude et sa vue depuis le Rooftop Bar au coucher du soleil. J’adore son design aux lignes très pures, colorées. Very hipster !
Un plan arty ?
Le LACMA est plus qu’un musée : on y va aussi pour ses concerts, discussions, projections… l’art dans toutes ses formes, au-delà de toute frontière. Pour les fans d’art contemporain, direction Little Tokyo, au Geffen Contemporary at MOCA, et dans les rues du Arts District pour les passionnés de street art.
Des expériences culinaires ?
Chez Bestia, une cuisine italienne comme à la maison, faite avec beaucoup de saveurs et d’amour (les chefs sont mari et femme). Prévoir parfois jusqu’à des mois pour réserver, plus l’attente au bar. Pour bruncher ultra-copieux, coloré et rencontrer quelques célébrités : The Griddle Cafe. Pour des tête-à-tête romantiques éclairés à la bougie, The Little Door, charmant.
La Cité des anges en nocturne ?
En happy hour on se met en appétit à l’Enterprise Fish Company. En soirée, on reste en bord de mer à Santa Monica ou Venice Beach, pour une ambiance relax ou, plus groovy, direction Sunset Boulevard, au Short Stop Bar, un des nombreux bars de L.A. où l’on danse partout et librement ! Pour les plus motivés et des nuits déjantées : l’Exchange à Downtown, le King King ou Avalon à Hollywood.
Un secret d’initié ?
Une journée à Catalina Island. Une île de rêve à 45 minutes de L.A., le spot de tournage des scènes extérieures hollywoodiennes avec ses eaux transparentes, ses paysages et le premier cinéma sonore au monde. Arrivée en ferry, visite en golf cart : les voitures sont interdites dans ce petit paradis, idéal pour une demande en mariage. Effet garanti, je l’ai fait !
Une balade digne d’un scénario hollywoodien ?
Griffith Park et son observatoire, au cœur de L.A., d’où l’on peut admirer à la fois la ville et l’univers. En début de soirée, on peut aussi suivre les étoiles des stars sur Hollywood Boulevard, pour une longue virée semée de surprises.
Un hôtel où dormir ou pas ?
Le Bellagio, sur le Strip, avec son ballet de jets d’eau : un rêve. Et le plus élégant de tous dans la course à l’extravagance !
Une nuit blanche ?
Entre les attractions au 100e étage de l’hôtel Stratosphere (l’Insanity ou le Sky) et le club Life au SLS Hotel.
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