Un comité a été formé, sous la supervision du secrétaire général (Saad Eddine El Othmani, ndlr) et sous la présidence du frère Driss El Azami El Idrissi, et incluant également Nabil Chikhi, Mohamed Hamdaoui et Rachid Lamdaouar pour enquêter sur la publication de certaines interventions filmées lors du séminaire national de dialogue interne sur Pjd.ma sans autorisation de la direction du parti ». Cette décision du parti de la lampe, annoncée le 12 juillet, survient suite à la publication d’une intervention d’un cadre du parti, Abdelali Hamieddine, datant du 10 juillet, et dans laquelle l’élu évoque la place occupée par la monarchie dans le champ politique marocain.
Lors de cette intervention à Dayet Roumi, dans la province de Khemisset, le député PJD affirmait que « la monarchie au Maroc est une institution centrale dans la vie politique. Mais cela ne signifie pas que sa forme actuelle est utile pour la démocratie et la vie politique […] elle entrave le progrès, l’évolution et le développement. Si elle ne change pas, elle ne rendra service ni à elle-même ni au pays ».
Durant ce débat intra-PJD, Abdelali Hamieddine a également affirmé que le « mémorandum présenté par le parti lors de la réforme constitutionnelle de 2011 » devait faire office de référence, car « la réforme du système politique est liée à la réforme de la monarchie par des moyens pacifiques à travers des négociations ». Des « négociations » auxquelles devraient prendre part des individus bénéficiant d’ « un mandat populaire qui permet de négocier avec le centre du pouvoir qu’est la monarchie ».
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