L’Istiqlal a réitéré sa volonté de tourner la page sur les événements sanglants survenus dans le Rif entre 1958 et 1959. Une ferme intention déclarée par Nizar Baraka et des dirigeants du parti à la balance à l’occasion de leur visite, le 8 juillet, à Nador et à Al Hoceïma.
Dans un communiqué diffusé à l’issue de la réunion de son comité exécutif (direction), le 9 juillet, l’Istiqlal annonce ainsi sa volonté d’ouvrir le chantier de la réconciliation avec cette région et de présenter des excuses s’il était prouvé que ses leaders étaient impliqués dans «les douloureux événements des années 1958 et 1959».
Dans le but d’établir la vérité sur une éventuelle implication du parti durant cette partie trouble de l’histoire marocaine, la direction de l’Istiqlal a mis en place une commission d’enquête dont la présidence a été confiée à Chiba Mae El Ainine, président du Conseil national.
Cette commission est chargée de collecter des données historiques relatives à ces événements, d’auditionner des historiens, des personnalités et des témoins de l’époque. Dans le même communiqué, le parti à la balance appelle le gouvernement à assumer ses responsabilités en faisant aboutir le chantier de la réparation collective dans ses volets symboliques et de développement.
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