Le 22 mai, la sardine a été ajoutée à la liste des trois marques de consommation courante déjà boycottées. Des hashtags “Laisse-le pourrir” et “Laisse-le nager” ont ainsi émergé des réseaux sociaux, faisant écho à une campagne dénonçant “l’augmentation du prix” d’un poisson très prisé durant le mois sacré, où la consommation de sardines est multipliée par 10. Pour les boycotteurs, “il est inconcevable que le kilo se vende à 20DH dans un pays qui jouit de plus de 3500 km de littoral”. Un seuil psychologique a été atteint. Il a même été dépassé dans certaines villes. L’appel à boycotter s’appuie sur le talon d’Achille de la filière : la sardine ne peut être stockée longtemps. “Les intermédiaires ne spéculeront plus, laissant les marins et les poissonniers négocier seuls, directement entre eux”, peut-on lire sur l’une des pages Facebook. Le présage d’une baisse des prix par la simple et mécanique loi de l’offre et de la…
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