« Toutes les associations membres sont en droit de participer et de voter au Congrès de Moscou en juin, à condition qu’elles n’aient pas de conflit d’intérêt, comme stipulé dans les règles de candidature publiées en octobre », a réagi la FIFA, citée par le quotidien britannique The Guardian.
« Ce sont les fédérations de football reconnues qui ont le droit de voter, peu importe si vous êtes sous l’autorité de la Reine ou bien une ancienne colonie française. Les Îles Féroé ont une fédération, l’Iran a une fédération, et c’est tout ce qui compte. Nous ne sommes pas les Nations-Unies », a renchéri un porte-parole de la candidature nord-américaine.
Selon le site de la chaîne sportive américaine ESPN, le Maroc a également demandé à l’instance internationale d’exclure les représentants des Samoa américaines (Sandra Fruean), des États-Unis (Sanuil Gulati) et du Canada (Victor Montagliani) des réunions de son Comité directeur, dès lors que les questions relatives à la désignation du pays hôte pour 2026 sont abordées.
La même source indique que la Task Force de la FIFA s’est à nouveau rendue dans le Royaume la semaine dernière. D’après les responsables de United, cette visite est une preuve des lacunes du dossier adverse. Pour le DG de Maroc 2026, Hicham El Amrani, il s’agissait simplement de « clarifier » certains points, et la commission technique est repartie « parfaitement satisfaite ».
« Les évaluations des cinq experts seront publiées le 29 mai. Le Maroc saura alors si son nom figurera sur l’un des deux bulletins deux semaines plus tard » – à l’occasion du scrutin organisé par le Congrès le 13 juin – conclut ESPN.
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