Les remarques attribuées au ministre des Affaires étrangères marocain (Nasser Bourita) sur une coopération entre un diplomate iranien et le Front Polisario sont « inexactes », selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères iranien. M. Bourita a annoncé mardi que Rabat rompait ses relations avec Téhéran car il disposait de « preuves irréfutables » sur une récente « livraison d’armes » au Polisario, mouvement soutenu par l’Algérie, via un « élément » à l’ambassade d’Iran à Alger.
Téhéran dément « fermement » ces accusations et déplore qu’elles servent de « prétexte » à une rupture diplomatique, ajoute le ministère des Affaires étrangères iranien. Les autorités iraniennes « considèrent que cette affaire est totalement dénuée de fondement », ajoute le communiqué iranien. Le ministère ajoute que l’Iran a toujours eu comme ligne de conduite le « respect » de la « souveraineté et (la) sécurité » des pays avec lesquels la République islamique entretient des relations diplomatiques, et « la non ingérence dans (leurs) affaires intérieures ». Mis en cause par le Maroc dans cette affaire de livraison d’armes présumée, le Hezbollah libanais, mouvement chiite armé soutenu par l’Iran, a rejeté les accusations de Rabat, et imputé la décision marocaine à des « pressions » étrangères, notamment de l’Arabie saoudite.
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