Par Cherki Lahrech
Nouveau rebondissement dans les négociations du dialogue social. Les centrales syndicales demandent une augmentation générale de 400 dirhams nets pour les salaires dans la fonction publique.
Youssef Alakouch, cadre de l’Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM), révèle que les principales centrales syndicales ont tenu une réunion au cours de laquelle elles ont réaffirmé leurs revendications concernant l’augmentation des salaires minimum, mais aussi la baisse des taxations, l’indemnité de résidence pour les fonctionnaires travaillant dans les zones reculées, les allocations familiales,ou encore l’augmentation des salaires dans le secteur privé. Les syndicats attendent donc la réponse du gouvernement.
L’Exécutif propose une augmentation de 300 dirhams pour les catégories de fonctionnaires de l’échelle 10. Si la mesure est adoptée, elle devrait concerner 752.423 fonctionnaires, et coûter 3,8 milliards de dirhams.
Le gouvernement propose également d’augmenter de 100 dirhams les allocations familiales qui devraient profiter à 387.626 fonctionnaires, pour un coût estimé à près de 982 millions de dirhams pour l’Etat. Les allocations pour l’accouchement seront, elles, portées à 1.000 dirhams (coût estimé: 37 millions de dirhams).
L’Etat promet aussi de verser des allocations de 200 dirhams par enfant, avec un plafond de trois enfants (coût estimé: 1 milliard 130 millions de dirhams). Les fonctionnaires les plus modestes devraient bénéficier de la création d’une nouvelle échelle de la Fonction publique (coût: 10 millions de dirhams). Une prime de 700 dirhams devrait aussi être accordée à près de 50.000 fonctionnaires affectés dans des localités éloignées. Au total, le gouvernement met sur la table 6,4 milliards de dirhams.
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