Ce 6 avril au théâtre Moulay Rachid de Casablanca, c’est la testostérone qui peuple les lieux, traversés par un mouvement ondulatoire qui semble n’avoir ni début ni fin. La salle résonne d’une avalanche de sons, de rythmes frappés et éraflés. Au fond, l’énergie déborde : les mains tremblent et les pieds fourmillent. Les mâchoires tendues et les regards concentrés, les huit danseurs du projet Danser Casa, chorégraphiés par Kader Attou et Mourad Merzouki, réinventent les codes de la danse urbaine. Certains s’agglutinent, émettant grognements et borborygmes. D’autres, silhouettes imbriquées les unes dans les autres, forment un étonnant mécanisme en perpétuel mouvement.
Des corps qui endurent, s’endurcissent et s’entremêlent dans une osmose sensuelle d’une grande puissance. Des gestes aussi, porteurs d’une densité immense, qui créent une ambiance étrange, partagée entre souffles…Un mélange de force et de grâce
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