Aksal et Holmarcom attaquent ensemble le foncier commercial

Le groupe Aksal et le holding Holmarcom, se lancent dans un projet commun, en créant une joint-venture censée acquérir de l'immobilier commercial.

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Mohamed Hassan Bensalah et Salwa Akhannouch Crédit: DR / Montage Telquel

Les groupes Aksal et Holmarcom viennent de sceller un partenariat afin de se lancer ensemble dans l’immobilier commercial, selon un communiqué du groupe du clan Bensalah. « Une joint-venture a été créée pour acquérir du foncier commercial et développer de nouveaux projets répondant aux besoins d’un secteur en forte croissance« , indique Holmarcom. « Cette collaboration vise à regrouper les expertises complémentaires des deux groupes et mutualiser leurs moyens financiers« , précise le conglomérat.

Comptant parmi les principaux groupes privés au Maroc, avec plus de 350 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2016, Holmarcom est conduit par Mohamed Hassan Bensalah, son PDG, et opère dans différents secteurs d’activité : finance, distribution, immobilier, logistique et agro-industrie.

Aksal, est lui le spécialiste du retail, de l’immobilier commercial et des malls. De deux marques seulement en 2004, le portefeuille de Salwa Akhannouch représente aujourd’hui 20 enseignes internationales dont celles de l’Espagnol Inditex.

La collaboration avec Holmarcom intervient alors que le groupe Aksal a remercié à la mi-mars 350 des 4500 employés de son mall casablancais. Sans préavis, vendeurs, directeurs de magasins, agents de sécurité et employés du siège ont été invités à signer un document signifiant leur départ, avions-nous écrit dans le TelQuel n°805, du 30 mars au 5 avril.

L’intégralité de leur salaire du mois de mars leur a été payée, et, selon leur ancienneté, les salariés remerciés sont partis avec un chèque de 7.000 à 25.000 dirhams. « On ne nous a pas laissé le temps de réfléchir« , a témoigné l’un d’entre eux. Il en veut pour preuve le déplacement sur place d’un fonctionnaire de l’arrondissement (Moqataâ) du Mâarif pour légaliser séance tenante les centaines de signatures.

Selon nos informations, le groupe devrait remplacer ces emplois par des contrats d’insertion de l’Agence nationale de promotion de l’emploi et des compétences (ANAPEC), moins lourds en termes de charge.

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