La MINURSO n’a observé aucun mouvement d’éléments militaires dans le nord-est [de la zone tampon au Sahara, NDLR] », a déclaré Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général des Nations unies le 2 avril lors d’un point presse. Il ajoute que la « MINURSO continue de suivre la situation de près ».
La veille, à l’issue d’une réunion extraordinaire au parlement, le ministre marocain des Affaires étrangères Nasser Bourita a dénoncé les actions « dangereuses » menées par le Front Polisario dans les régions de Bir Lahlou et de Tifariti, situées au-delà du mur de défense marocain.
Dans la foulée, Nasser Bourita et Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur, tenaient une réunion avec les chefs de partis politiques pour leur annoncer que le Polisario avait déplacé son « ministère de la Défense » ainsi que son « parlement » à Bir Lahlou pour y créer un « État de facto », nous rapportait une source ayant pris part à cette réunion.
Dans la journée, le représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale, a également adressé une lettre au Conseil de sécurité de l’ONU pour l’appeler à exiger le retrait immédiat du Polisario de la zone située à l’est du mur de défense. Dans cette missive, le diplomate affirme que le déplacement de « toute structure civile, militaire, administrative […] constitue un casus belli » pour le Maroc.
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