Durant les deux premiers mois de 2018, les investissements directs étrangers captés par le Maroc ont atteint 2,8 milliards de dirhams contre un peu plus de 3 milliards de dirhams à la même période un an auparavant, soit une chute de 10,8% ou encore 338 millions de dirhams en moins.
Ce résultat s’explique principalement par l’accroissement des dépenses qui ont dépassé un milliard de dirhams, et un accroissement plus faible des recettes qui ont à peine dépassé les 600 millions de dirhams.
Le Maroc peine à attirer de plus en plus d’investisseurs étrangers malgré les mérites du Royaume en matière d’investissements régionaux et internationaux. Classé au premier rang des pays les plus attractifs du continent africain en 2017 grâce à sa stabilité politique et ses progrès économiques remarquables par l’Observatoire Intermat du BTP, le Maroc ne lésine pas sur les moyens pour améliorer son attractivité. La décision des autorités monétaires relative d’assouplir le régime de change du dirham, actée en janvier, vise principalement à renforcer cette attractivité.
La France reste le premier investisseur étranger au Maroc. Elle est suivie des Emirats Arabes Unis (EAU) qui ont récemment lancé une opération de séduction envers la communauté marocaine, qui dépasse les 25.000 résidents. Entre autres objectifs poursuivis, inciter les MRE des Emirats à venir investir dans le royaume en vantant le climat des affaires favorable entre les deux pays.
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