Les Recommandations du GAFI sont les normes internationalement approuvées au niveau mondial contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.
Les experts du GAFI pour la zone Moyen-Orient et Afrique du Nord (GAFIMOAN) tentent de rapprocher la réglementation du Maroc des recommandations universelles afin d’augmenter la transparence et permettre au royaume de prendre des mesures contre le crime financier.
Le Maroc est certes un bon élève du groupe à la lumière des efforts fournis en matière de durcissement des règles de lutte contre le blanchiment et de son classement en zone «gris clair», il reste néanmoins beaucoup de choses à améliorer sur le terrain.
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A en croire le nombre de déclarations de soupçon envoyées par les concernés, en particulier les banques, il y a lieu de croire que beaucoup de chemin reste à faire pour combattre ce fléau.
Les statistiques de l’Unité de traitement du renseignement financier (UTRF) montrent que le nombre de déclarations de soupçon ne cesse de croître. Selon le dernier rapport disponible de l’UTRF, le nombre des déclarations de soupçon par les personnes assujetties est passé de 213 en 2013, à 305 en 2014 pour se situer à 318 en 2015.
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Ces déclarations émanent de 20 personnes assujetties dont 12 banques, 5 sociétés de transfert de fonds et 3 notaires.
Le nombre total des déclarations est porté à 1185 depuis la création de cet organisme en 2009.
Les statistiques montrent aussi que dans 98% des cas, ces déclarations sont liées au blanchiment de capitaux et que le reste concerne le financement du terrorisme.
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