Suite au changement de statut de l’Agence marocaine pour l’énergie durable (MASEN) au mois d’octobre 2016, la Société d’investissement énergétique (SIE) se cherche une vocation. Celle qui était le bras financier de l’Etat pour la réalisation du mix énergétique doit désormais assurer sa reconversion, sous peine de disparaître.
Une reconversion qui, selon nos confrères de L’Economiste qui citent une « source proche de la tutelle (le ministère de l’Energie, NDLR) », pourrait amener l’institution dirigée par Ahmed Barroudi, à se muer en incubateur de start-ups dans le domaine énergétique.
Une option toutefois écartée par une source proche de la direction de la SIE qui affirme que le sujet de la reconversion la Société a été évoqué lors d’une réunion tenue le 1er mars.
D’après notre interlocuteur, « parmi les six scénarios étudiés lors de la réunion, aucun ne mentionne la possibilité selon laquelle la Société d’investissements énergétiques deviendrait un incubateur des start-ups dans le domaine de l’énergie« . Notre source n’a pas donné plus de détails sur les scénarios de reconversion discutés lors de cette réunion.
La transformation de MASEN jette également le doute sur le suivi des projets initiés par la SIE lorsque celle-ci pouvait encore opérer à pleine capacité. Notre interlocuteur assure que les projets ayant fait l’objet de convention « suivront leur cours normal, après le repositionnement de la société vers un autre champ d’intervention« .
Notre source précise que la sortie de la SIE du capital de MASEN est encore en cours d’étude. Pour rappel, l’ancien bras financier de l’Etat dans le domaine énergétique détient 25% du capital de l’Agence.
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