Il est parti un 14 février. C’est donc de là-haut qu’il a fêté l’amour, laissant derrière lui une palanquée d’orphelins. Celles et ceux qu’il a accompagnés dans leur parcours ressentent aujourd’hui un vide profond. Hamid Alaoui n’était pas seulement le producteur et l’impresario, mais aussi le frère, le compagnon, le conseiller. Il était le jovial invétéré, l’agité placide, l’ami inconsolable. Il était le protecteur, le rigoureux, le conciliant.
Younès Mégri parle de lui, larmoyant : “J’ai perdu un membre de ma famille. J’ai connu Hamid à l’âge de huit ans lorsque ma famille est arrivée d’Oujda à Rabat. Il était le premier ami de mon frère Hassan. Ils ne se sont plus quittés. Moi, le benjamin, je considérais Hamid comme un aîné au même titre que…“Je le vois encore chanter Aznavour dont il était fan ou danser sur des sons rock avec fougue”
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