Dans un courrier parvenu à Telquel.ma, la société APBR, et son conseil, le cabinet d’avocats bourdon&associés, répond à ces affirmations et pointe, ce qu’elle estime être, les principaux responsables dans l’échec de l’avancement du projet initié en 2006. Ce droit de réponse qui est retranscrit ci-dessous ne représente pas Telquel.ma mais bien la position de Larbi Tadlaoui, gérant la société Atlantic Beach Paradise Resort. L’entière responsabilité de ces propos incombe à la partie qui nous a fait parvenir ce droit de réponse. Le voici dans son intégralité.
DROIT DE REPONSE
- Larbi Tadlaoui a été innocenté par la cour d’appel de Tanger de tout crime d’escroquerie, ce qui aurait dû évidemment être mentionné dans votre article.
- Les travaux ne se sont jamais arrêtés en 2009 ; ils ont bien été réalisés comme l’atteste l’avenant ci-joint signé par le gouvernement en 2015.
- A la date de l’arrestation de Mr Tadlaoui la société disposait de fonds nécessaires pour terminer le projet, avec le surcoût de Amendis inclus. Document ci-joint.
Cette procédure violente contre un investisseur s’est soldée par un acquittement au bout de 15 mois avec comme seul résultat, un retard de plus dans la livraison du projet, alors que suivant les experts le projet pouvait être livré en 12 mois dans sa totalité ce qui aurait répondu aux attentes des clients.
- Il n’y a jamais eu de fraude ou d’escroquerie mais un retard important dû à l’absence d’infrastructures hors site en raison de négligence des autorités locales et de Amendis qui sont les principaux responsables de ce retard.
En effet cette zone a été ouverte à l’urbanisme alors qu’elle était impropre à la construction et dépourvue de l’infrastructure de base nécessaire comme l’a reconnu Amendis dans le document ci-joint, ce qui constitue une négligence très grave de la part des autorités locales quand il s’agit de projet de cette ampleur.
Qui plus est, Amendis avait dissimulé à la société Atlantic Beach Paradise Resort Sarl cette absence d’infrastructure lors de la procéure d’autorisation de construire et a mis plus de 5 ans pour la réaliser en partie.
Cette négligence a été relevée par le cabinet Noton Rose Fullbright dans le rapport ci-joint.
- Après la première manifestation de certains clients en janvier 2016 M. Hassad, récemment limogé pour des négligences similaires et sa mauvaise gestion dans des projets du Nord du Royaume, a préféré utiliser M. Larbi Tadlaoui comme bouc émissaire pour cacher sa responsabilité et pour sa négligence en tant que Wali de Tanger à l’époque et le ministre de l’Intérieur en charge du suivi de ce projet.
Au lieu de résilier la Convention d’investissement pour non-respect des engagements, ce qui n’est évidemment pas le cas, M. Hassad pour se protéger a préféré initier une affaire pénale contre M. Larbi Tadlaoui car la société a rempli ses engagements stipulés dans la convention avec l’état et comme l’indique les avenants prorogatifs n°3 et 4 à la convention signés par le gouvernement (ci-joint) .
- Larbi Tadlaoui n’a jamais perdu de procès contre l’état pour la simple raison qu’il n’en a jamais intenté.
- Ce ne sont pas 800 investisseurs, ni des centaines qui ont manifesté mais un petit groupe d’une trentaine de personnes qui continuent à protester comme vous pouvez les compter sur la photo ci-jointe.
L’immense majorité des investisseurs ont monté un comité pour trouver une solution à l’amiable aux difficultés actuelles en écrivant à toutes les parties : chef du gouvernement, Wali, ministre du tourisme, banque etc… (comme cela résulte des documents joints)
- Il est absolument indiscutable qu’à date de livraison des propriétés prévue en 2010/2011, l’infrastructure hors site nécessaire pour livrer ce projet était absente et cela personne ne peut le démentir.
En 2012, Amendis promettait de livrer l’infrastructure hors site en 2014. Et en décembre 2015, elle promettait un délai de 3 mois et elle n’était toujours pas en mesure de garantir les besoins en eau d’irrigation pour le golf.
Dans ces conditions, il était impossible de livrer à la date prévue en 2010/2011.
En outre , la société Atlantic Paradise Beach Resort Sarl a constamment multiplié les démarches pour achever ce projet, malgré le retard très important causé par la négligence de M. Hassad Wali de l’époque et de la société Amendis qui avaient ouvert à l’urbanisme cette zone de Houara Boukhalef alors qu’elle était totalement dépourvue d’infrastructure Hors Site.
La société, ainsi que les clients, ont écrit (ci-joint) à toutes les parties et notamment au Chef du Gouvernement auquel nous sommes liés par une Convention d’Investissement pour trouver un règlement à l’amiable de ce litige comme le préconise la Convention d’Investissement. Une réponse est attendue.
Comme la majorité de nos clients nous ne pensons pas qu’avec des manifestations et des procès nous réglerons ce problème et les dernières poursuites et manifestations l’ont prouvé : aucune solution n’a été trouvée, bien au contraire.
William Bourdon
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