L’Orchestre Philharmonique du Maghreb inaugure sa nouvelle saison avec une programmation festive dédiée aux comédies musicales. En organisant quatre concerts à Casablanca (les 23 et 24 janvier à la cathédrale Notre-Dame-de-Lourdes), Rabat (le 25 janvier au Théâtre National Mohammed V) et Oujda (le 27 janvier au Théâtre Mohammed VI), cette formation célébrera plus particulièrement Leonard Bernstein, disparu le 14 octobre 1990, et qui aurait eu 100 ans cette année.
Compositeur, interprète et pédagogue passionné, ses œuvres reflètent « sa personnalité, celle d’un musicien fougueux et énergique, sensible et préoccupé par les problèmes sociaux de son époque », indiquent les initiateurs. Leonard Bernstein manie avec aisance tous les styles: jazz, pop classique, musique populaire, folklore, choral religieux qu’il mêle dans une musique représentative de l’Amérique.
Pour fêter cette légende de la musique classique, les 70 musiciens de l’Orchestre Philharmonique du Maghreb, venus du Maroc, de Tunisie et d’Algérie, se réuniront pour la première fois depuis janvier 2016. À l’époque, ils avaient donné un concert beaucoup moins festif, mais tout aussi grandiose, avec le « Requiem de Verdi« .
Dirigés par un des disciples de Bernstein, le chef d’orchestre français et conseiller artistique de l’OPM, Olivier Holt, les musiciens interpréteront les compositions de Bernstein (Ouverture au candide, Gilter and be gay, West Side Story, On the Town), mais aussi celles du compositeur George Gershwin (Ouverture cubaine, un Américain à Paris, Porggy and Bess).
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