« J’ai la tête qui explose, nous planchons sur le sujet tous les jours », a lancé la cheffe des huit filles, Rara Naruse, 18 ans, en débutant le concert dans une petite salle de Tokyo, devant un public exclusivement masculin et de nombreux journalistes.
Jupes à froufrous, tabliers de soubrettes et chaussettes montant aux genoux – la traditionnelle panoplie des « idoles » -, les jeunes filles représentent chacune une crypto-monnaie, telles que le bitcoin, Ethereum ou encore Ripple, et arborent un masque à l’effigie de leur devise.
Entre deux séances d’explications, elles ont enflammé la salle de leurs mélodies sirupeuses, entonnant notamment leur tube « La lune, les monnaies virtuelles et moi », qui met en garde contre les fraudeurs.
Salaires des starlettes, billets, articles de promotion: toutes les transactions s’effectuent via des monnaies virtuelles. Pour avoir le droit d’être pris en photo avec sa chanteuse préférée, il fallait par exemple débourser 0,001 bitcoin, soit quelque 15 dollars.
https://www.youtube.com/watch?v=HgtLj7zarGc
Le groupe entend « promouvoir de manière ludique l’idée que les monnaies virtuelles ne sont pas simplement un outil de spéculation mais une technologie formidable amenée à façonner l’avenir ».
Et la recette semble faire mouche. « J’ai l’habitude d’investir en Bourse et sur le marché des changes, mais pas dans le bitcoin et les autres crypto-monnaies car j’en avais un peu peur. Mais je pense maintenant ouvrir un compte », a témoigné un publicitaire de 43 ans, Hiroshi Kasahara.
« C’est une bonne entrée en matière », a renchéri Makoto Sato, un salaryman de 42 ans. « Je vais tenter le coup, cela peut rendre la vie plus pratique et amusante », a-t-il dit, tandis qu’un autre fan hurlait: « Can’t stop loving you! »
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