Mohamed Laaraj, ambitionne de faire de l’art du Malhoun un patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Un dossier de candidature est en cours de réalisation en partenariat avec l’Académie du Royaume du Maroc.
Mohamed Laaraj, ministre de la culture et de la Communication, a indiqué, le 9 janvier à Rabat, que son département œuvre en partenariat avec l’Académie du Royaume du Maroc à l’élaboration du dossier de candidature pour l’inscription de l’art du Malhoun sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Objectif: faire perpétuer ce patrimoine culturel, le mettre en valeur et favoriser son rayonnement.
Bien plus qu’un art authentique marocain, le Malhoun pour Laaraj, contribue au « raffinement des relations sociales et à l’instauration de la cohésion sociale ». L’art du Malhoun n’est pas uniquement une pratique artistique mais il est lié à toutes les étapes de l’Histoire du Maroc et se manifeste à travers les différents aspects de la vie moderne, a-t-il ajouté. Le Malhoun, répond parfaitement aux critères relatifs au patrimoine culturel immatériel, tels qu’ils sont annoncés dans la convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel en 2003, approuvé par le Maroc en 2006, a-t-il estimé.
De son côté, le président des Commissions du Malhoun et membre de l’Académie du Royaume du Maroc, Abbas El Jirari, a rappelé que l’académie du Royaume du Maroc s’est attelée depuis 12 ans à rassembler ces recueils (poèmes de « Chioukhs ») qui sont très dispersés un peu partout au Maroc et a publié le dixième recueil poétique (Diwane) en mai dernier.
Le Malhoun viendrait rejoindre la Taskiwin, danse du Haut-Atlas qui figure, dernière inscrite, depuis décembre, sur la liste du patrimoine immatériel nécessitant une sauvegarde urgente.
Lire aussi: Ce qu’il faut savoir sur la Taskiwin, la danse marocaine devenue patrimoine culturel de l’Unesco.
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