Le coup d’envoi du 8e congrès du PJD a été donné ce samedi 9 décembre dans la salle couverte du Complexe Moulay Abdellah à Rabat. En marge de cet événement, des cadres du parti se sont exprimés sur leurs attentes quant à ce rassemblement dans des propos accordés à la presse relayés par nos confrères de Medias24.
Au cœur des discussions, l’éventualité d’un troisième mandat de Abdelilah Benkirane à la tête du parti, pourtant exclue par la Commission d’arbitrage du PJD. Interrogé à ce sujet, Lahcen Daoudi, le ministre délégué aux Affaires générales a déclaré ne pas souhaiter « parler de Abdelilah ou de toute autre personne » tout en assurant que « le Congrès ne peut discuter que des points qui lui ont été assignés par le Conseil national ». Pour rappel, celui-ci a rejeté tout amendement de l’article 16 du règlement intérieur de la formation qui aurait permis à Abdelilah Benkirane d’être désigné pour une troisième fois à sa tête.
Un autre cadre du parti, le ministre de l’Energie et des mines Aziz Rebbah, a refusé de s’avancer sur le nom du futur secrétaire général du parti. Tout en affirmant qu’il soutiendrait « la personne qu’il pense la plus appropriée pour le rôle », le ministre a déclaré que plusieurs personnes sont« capables de diriger le parti dans la prochaine phase. Les candidats au poste ne seront pas comme Benkirane, mais chacun d’eux à ses spécificités, sa méthode. Le fond est le même mais la forme est différente ». Pressenti comme un probable successeur de Abdelilah Benkirane, Mustapha Ramid s’est lui-même écarté de la course à la direction du parti.
Le secrsétaire général sortant du parti a, lui, éludé toute question concernant sa succession. « Nous devons respecter le réglement intérieur du parti » a déclaré Benkirane au sujet d’un éventuel troisième mandat à la tête de la formation à la lampe. Il a également affirmé ne pas avoir pris aux débats concernant l’amendement du règlement intérieur de la formation. Pour l’ancien Chef du gouvernement, le Congrès du parti est un « test » qui permettra de savoir si le PJD parviendra ou non à rester « uni ». L’ancien Chef du gouvernement a assimilé son allocution prononcée lors de l’ouverture de Congrès à « un discours d’adieu » au secrétariat général du parti.
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