Selon un compte rendu publié le 30 novembre, le chiffre d’affaires de l’Office Chérifien des phosphates (OCP) s’est élevé à environ 36 milliards de dirhams à fin septembre 2017. Une progression de 13% par rapport à la même période de l’année dernière.
Une hausse qui s’explique notamment par la croissance des exportations vers toutes les régions clés, à savoir l’Afrique, l’Europe, les États-Unis, et l’Amérique latine (Brésil et Argentine), précise l’OCP.
À fin septembre 2017, la demande mondiale est restée soutenue dans l’ensemble, avec une augmentation significative de la consommation des engrais à travers toutes les régions, stimulée par un pouvoir d’achat stable du fermier.
Les revenus générés par les ventes d’engrais ont ainsi progressé de 20%. Les volumes d’engrais exportés ont atteint 6 millions de tonnes à fin septembre 2017 contre 4,9 millions de tonnes durant les neuf premiers mois de 2016.
Les revenus des ventes de roche ont quant à eux augmenté de 12%. L’OCP précise que les exportations de produits premium (produits de spécialité) ont affiché une hausse de 44%. Une augmentation constatée dans toutes les régions importatrices d’Afrique.
Sur les neuf premiers mois de 2017, les exportations d’engrais vers l’Afrique subsaharienne ont progressé de 50% par rapport à la même période en 2016. Ces exportations ont atteint 1,8 million de tonnes, indique l’OCP, notant que les exportations vers le continent, représentaient à fin septembre 2017, 30% du volume global des engrais à l’export. La part des engrais dans le chiffre d’affaires de l’OCP est passée de 40% à fin 2015 à 53% à fin septembre 2017.
Un EBITDA en augmentation
L’OCP a enregistré un EBITDA (mesure de la rentabilité opérationnelle du groupe) de 10,09 MMDH à fin septembre 2017 contre 9,17 MMDH lors de la même période de l’année dernière. La marge d’EBITDA est quant à elle restée relativement stable par rapport au niveau de la même période de 2016 (28%).
Au niveau des tendances marché, l’OCP souligne que les prix des engrais phosphatés ont enregistré une certaine volatilité le long de l’année, se redressant progressivement au cours des premiers mois de l’année en raison de pressions sur l’offre, dues à des conditions climatiques difficiles ainsi qu’à la forte demande du Brésil dont les exportations au premier semestre ont été significativement supérieures à la même période de 2016.
Les prix ont ensuite connu une légère correction à la baisse en raison de la reprise des exportations chinoises et des niveaux bas des importations indiennes. Au troisième trimestre, les prix ont commencé à se stabiliser progressivement avant d’atteindre un pic à la fin du mois de septembre, indique toujours la même source. Cette amélioration par des prix plus élevés de soufre et d’ammoniac à la fin du troisième trimestre 2017 et d’une baisse de l’offre causée par les ouragans en Floride.
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