Emmanuel Macron a appelé samedi à l’ouverture « le plus rapidement possible » d’un dialogue entre les autorités irakiennes et les Kurdes d’Irak, en recevant à l’Elysée le Premier ministre de la région autonome kurde. Voilà pour le volet actualité. Pour le reste, la rencontre entre le Président français et le Premier ministre kurde a aussi été l’occasion d’un cafouillage de traduction dont l’Elysée se rappellera longtemps. « Je pense que pour ce que j’ai à dire pour la suite, il est souhaitable que le Premier ministre ait une traduction », lance en conférence de presse un Macron agacé par l’incapacité de ses équipes à assurer ce service. « Je vais donc tout reprendre parce que personne n’a rien compris », enchaîne-t-il, avant de demander à la salle quelles langues elle maîtrise, pour pouvoir y palier.
Surréaliste: Emmanuel Macron lost in translation
A la question kurde délicate, sont venus se rajouter les soucis tout aussi délicats de traduction. Cette fois, aucune poudre de perlimpinpin n'est venue sauver la mise.
Vous devez être enregistré pour commenter. Si vous avez un compte, identifiez-vous
Si vous n'avez pas de compte, cliquez ici pour le créer