Le Maroc adhère officiellement à la route de la soie chinoise

Le mémorandum d’entente relatif à l’initiative « One Belt, One Road » a été signé le 17 novembre par le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et son homologue chinois Wang Yi.

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Le ministre des Affaires étrangère Nasser Bourita et son homologue chinois Wang Yi, en 2017. Crédit: DR

Le Maroc et la Chine ont signé, le 17 novembre à Pékin, un accord relatif à l’initiative « One Belt, One Road » chinoise également connue sous le nom de route de la soie indique le site d’information chinois cgtn.com. C’est durant une rencontre entre le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et de son homologue chinois Wang Yi que le mémorandum d’entente relatif à cette initiative a été signé.

Pour le chef de la diplomatie chinoise, la signature de ce mémorandum « montre la grande importance que le Maroc attache au développement des relations bilatérales entre les deux pays ». Wang Yi a également indiqué que le partenariat stratégique Maroc-Chine devrait atteindre un nouveau niveau dans les années à venir sachant que les deux pays célébreront le 60e anniversaire de l’établissement de leur relation diplomatique en 2018.

Pour sa part, Nasser Bourita a déclaré que le Maroc souhaitait étendre la coopération avec Pékin notamment au domaine de la lutte antiterroriste, renforcer les échanges bilatéraux et l’investissement chinois  dans la construction de voies ferroviaires. Le ministre a également affirmé que le royaume pouvait servir de « tremplin » pour la Chine vers les marchés africains et arabes tout en exprimant le soutien du Maroc à l’intégrité territoriale chinoise et aux « droits maritimes » de Pékin.

La signature du mémorandum d’entente relatif à la Silk Road intervient une semaine avant la tenue du deuxième forum d’investissement Chine-Afrique qui se tiendra à Marrakech les 27 et 28 novembre prochains.

Inspirée de la mythique et ancestrale « route de la soie« , l’initiative « One Belt, One Road » est  un corridor économique entre la Chine et l’Europe passe à l’origine par l’Asie, grâce à des routes et des chemins de fer financés par des entreprises chinoises. Son but : fluidifier les échanges commerciaux avec l’Europe et étendre la demande pour ses produits à l’étranger alors que le pays est en surcapacité. Ce projet d’infrastructure tentaculaire pèse environ 1.000 milliards de dollars.

Lire aussi: Le Maroc, l’un des premiers pays africains à intégrer la route de la soie

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