« D’autres responsables » se trouvaient à bord de l’appareil, a ajouté la chaîne sur son compte Twitter sans évoquer leur sort. « Le prince Mansour ben Moqren, vice-gouverneur de la province d’Assir, est mort dans le crash ».
La chaîne n’a pas révélé les causes du crash ni l’identité des autres responsables. L’hélicoptère avait disparu au-dessus de la province d’Assir avant de s’écraser.
Depuis 2015, l’Arabie saoudite intervient militairement au Yémen pour aider le pouvoir face aux rebelles Houthis qui contrôlent de vastes régions du pays dont la capitale Sanaa.
Samedi, l’Arabie saoudite a intercepté et détruit au nord-est de Ryad, près de l’aéroport international, un « missile balistique » qui provenait du Yémen, selon des responsables saoudiens.
Les rebelles yéménites Houthis, accusés d’être soutenus par l’Iran, ont revendiqué avoir tiré le missile d’une distance d’environ 750 kilomètres pour viser l’aéroport de Ryad.
Il s’agit de la première attaque au missile balistique si proche de la capitale saoudienne.
Mercredi, les Houthis ont accusé l’aviation saoudienne d’avoir bombardé un marché dans la localité de Sahar dans le nord du Yémen, tuant une trentaines de personnes.
Le porte-parole de la coalition arabe sous commandement saoudien qui intervient au Yémen avait affirmé enquêter sans reconnaître la responsabilité de la coalition dans le raid meurtrier.
La coalition a été à maintes reprises accusée de bombardements aveugles occasionnant des pertes parmi les civils. Ses commandants affirment tout faire pour minimiser ces pertes et accusent à leur tour les rebelles de se mêler aux civils ou de les utiliser comme « boucliers humains ».
Depuis le début de l’intervention militaire saoudienne en mars 2015, des zones frontalières saoudiennes sont régulièrement visées par des raids des Houthis et par des tirs de projectiles.
Les attaques des rebelles contre la région frontalière ont coûté la vie à des dizaines de civils et soldats saoudiens.
En juillet, un missile balistique tiré du Yémen vers La Mecque (ouest) avait été intercepté par les Saoudiens, un mois avant le grand pèlerinage musulman.
L’annonce du crash est intervenue au lendemain d’une purge sans précédent en Arabie saoudite, qui a vu l’arrestation pour corruption de dizaines de princes, ministres et hommes d’affaires et confirmé l’emprise croissante du jeune prince héritier Mohammed ben Salmane.
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