L’agence de presse Reuters a publié la liste des dignitaires saoudiens arrêtés dans la cadre de la vaste purge « anti-corruption » et dont les contours ne sont pas pour l’heure précisés par la royaume wahabbite. D’après un officiel saoudien qui s’exprime en off, l’Arabie saoudite a mis aux arrêts 11 princes, quatre ministres en exercice et une dizaine d’anciens ministres et des hommes d’affaires. Une purge opérée après les conclusions d’une instance anti-corruption mise en place par le roi Salmane, et pilotée par le prince héritier, le puissant Mohamed Ben Salmane (dit MBS). Dans le lot, l’on retrouve le richissime homme d’affaires et prince, Walid Ibn Talal, mais également une personnalité bien connue au Maroc, Cheikh Amoudi, ancien actionnaire de la raffinerie Samir.

– Prince Alwaleed bin Talal,  Président de Kingdom Holding;
– Prince Miteb bin Abdullah, minister of the National Guard;

– Mohammad al-Amoudi, homme d’affaires

– Prince Turki bin Abdullah, ancien gouverneur de la province de Riyad;

– Khalid al-Tuwaijri, ancien président de la Cour royale;

– Adel Fakeih, ministre de l’Economie et de la panification;

– Ibrahim al-Assaf, ancien ministre de la Finance;

– Abdullah al-Sultan, commandant de la marine saoudienne;

– Bakr bin Laden, président de Saudi Binladin Group

– Mohammad al-Tobaishi, ancien chef du protocole à la Cour

– Amr al-Dabbagh, ancien gouverneur de la Saudi Arabian General Investment Authority

– Alwaleed al-Ibrahim, propriétaire du groupe de télévision MBC

– Khalid al-Mulheim, ancien directeur général de la Saudi Arabian Airlines

– Saoud al-Daweesh , ancien PDG de  Saudi Telecom;
– Prince Turki bin Nasser, ancien président de la direction de la météorologie et de l’environnement;

– Prince Fahad bin Abdullah bin Mohammad al-Saud, ancien ministre de la Défense;

– Saleh Kamel, homme d’affaires.