L’enquête comprend un échantillon de 198 dirigeants d’entreprises. 48% d’entre elles sont des sociétés privées marocaines, dont plus de 69% à actionnariat principal familial. Ces dernières ont un poids important dans les secteurs d’infrastructure-transport, d’industrie, de commerce et de services.
Les secteurs de l’industrie, du service-conseil et de banque-finance-assurance sont les plus représentés. Pour ce qui est de la taille des entreprises, 69% ont un chiffre d’affaires supérieur à 100 millions de dirhams. Plus de 35% emploient plus de 500 personnes.
Par ailleurs, une part importante des dirigeants indiquent avoir une visibilité réduite. À moyen et long terme, les secteurs financier et énergétique quant à eux ont une meilleure visibilité.
58% des chefs d’entreprises interrogés se disent optimistes sur la conjoncture. Notons que le niveau de confiance est corrélé avec la taille de la société. Ainsi les entreprises de grande taille ont un niveau de confiance plus important que celui des TPE/PME.
On relève aussi que les entreprises identifient de nombreuses opportunités en particulier au niveau du commerce numérique et de l’ouverture du Maroc sur l’international.
Les dirigeants s’inquiètent en revanche des menaces structurelles (l’économie informelle, les difficultés RH, la concurrence…). On note par ailleurs que seuls 29% des répondants font paraître « les exigences environnementales et sociétales » comme une opportunité.
D’après l’étude, 73% des dirigeants ont mené un projet de transformation sur les 3 dernières années, et 81% projettent de poursuivre le processus de transformation dans les années à venir. Pour 62% des entreprises, le principal levier des projets de transformation menés reste l’agilité et la performance des organisations.
Pour plus de 60% des entreprises sondées, les défis majeurs concernent l’amélioration des performances opérationnelles/commerciales et la création de valeur à partir de l’innovation. Cependant, ces dernières se heurtent à des obstacles, notamment la maîtrise du temps, l’évolution de la culture d’entreprise, ou encore la non-adhésion des équipes au changement.
Pour le développement à l’international, seuls 37% des entreprises questionnées y voient un enjeu stratégique, tandis que l’ouverture du Maroc sur l’international, et notamment sur l’Afrique, est en tête des opportunités pour la majorité des dirigeants.
59% estiment que cette ouverture est freinée par la difficulté de nouer des partenariats . Pour 44% d’entre eux, le souci réside dans la maîtrise de l’environnement des affaires dans les marchés ciblés.
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