« Le gouvernement s’engage à hausser le niveau du dialogue avec les acteurs économiques et sociaux, malgré la conjoncture internationale, régionale et nationale difficile », a promis le chef du gouvernement, jeudi, en ouverture du conseil du gouvernement. « Les rencontres qui ont eu lieu cette semaine avec les acteurs économiques et sociaux ne sont qu’un début », a-t-il ajouté.
Le chef du gouvernement a appelé les ministres à « accélérer le rythme de travail » et à « interagir avec les besoins des citoyens », louant « les visites effectuées par les membres du gouvernement sur l’ensemble du pays afin de suivre les projets de développement ».
Un dialogue social « au point mort »
Le secrétaire général de l’UMT, Miloudi Moukharik a déclaré pour sa part le mercredi, en marge d’une conférence régionale de l’Organisation internationale du travail, que le dialogue social était toujours « au point mort ». Une réunion entre le chef du gouvernement, les chefs des centrales syndicales, et les ministres concernés a été tenue le jour même pour « préparer les prochaines réunions du dialogue social ».
Mardi, le chef du gouvernement, accompagné de plusieurs ministres, avait reçu une délégation de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), présidée par Miriem Bensalah. Parmi les questions évoquées : le « climat des affaires » et la « relance de l’investissement ». Saad Eddine El Othmani a également annoncé que l’instauration d’un impôt sur les sociétés progressif fera partie des mesures figurant dans le texte du projet de loi de finances 2018.
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