Les prix dans le secteur de l’immobilier ont enregistré des hausses dans tous les segments d’activité. À en croire l’Indice des prix des actifs immobiliers (IPAI) publié périodiquement par Bank Al Maghrib (BAM) et l’Agence nationale de la conservation foncière, du cadastre et de la cartographie (ANCFCC), les prix dans le secteur ont crû de 6,2% lors du deuxième trimestre 2017. Cette hausse fait suite à une progression de 7% enregistrée au premier trimestre de l’année.
Autant dire que l’année 2017 ne présage rien de bon pour les acheteurs surtout ceux intéressés par le marché de l’ancien. En effet, il ne faut pas perdre de vue que cet indice ne prend en considération que les biens ayant fait l’objet d’au moins deux transactions.
La demande pour les bureaux en hausse
Selon les données communiquées par les deux organismes dans leur note périodique, c’est le segment du résidentiel qui enregistre la plus forte hausse de la demande à 7%. Les tarifs ont pris plus de 9% pour ce type d’habitation tandis que ceux des villas et des maisons ont augmenté très légèrement, respectivement de 1,2 et 0,2%. La demande pour les appartements maintient les prix élevés, surtout que sur l’immobilier ancien le prix au mètre carré reste nettement moins onéreux que dans le neuf.
Par ailleurs, les biens à usage professionnel ont vu leurs prix grimper de 44,9% pour les bureaux et de 1,7% pour les locaux commerciaux, tandis que les prix du foncier ont progressé de 5%.
Maintien des prix à Casablanca
Cette flambée des prix pratiqués sur le marché en comparaison avec la même période de l’an dernier a dissuadé les acheteurs. Selon la note de BAM et ANCFCC, le volume global des transactions a diminué de 1,3%, avec des baisses de 0,3% pour le résidentiel, et de 8,1% pour le foncier. Ceci dit, les actifs à usage professionnel n’ont pas été impactés par la hausse des prix. Les ventes sur ce segment ont augmenté de 6,4%.
Alors que les prix d’une année à l’autre ont augmenté, la tendance change quand on compare d’un trimestre à un autre au cours de l’année 2017. Ainsi, la note publiée montre qu’en glissement trimestriel, les prix sont plutôt en baisse dans toutes les principales villes à l’exception de Casablanca où « les prix ont quasi stagné, résultat d’une progression de 1,6% pour les appartements et des baisses de 2,3% pour les terrains et de 3,5% pour les locaux commerciaux ». À Rabat, les prix ont diminué de 4,2%. À Tanger, le repli est de 1,9%. À Marrakech, les prix de l’ancien stagnent.
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